Ceux que j'appelle les "méta-projets", ou oeuvres-projets naissent de petits big bang cérébraux et s'imposent à ma pensée, à ma vie. La soupe
cosmique à leur origine est composée de rêves, de révoltes, de désir, de besoins d'action, de faire. Quand ils sont là, je dois d'abord faire de la place pour les accueillir dans ma vie, et
permettre alors de penser de la nécessité intérieure au projet vécu et partager. En franchissant les frontières du cerveau, ils rencontrent le monde et ils prennent une forme palpable, visible,
sonore, et partageable, ils rencontrent encore et se transforment, ils croisent d'autres projets, ils évoluent, se métamorphosent, m'échappent. Je peux alors les observer, les analyser, les
expliquer.
Ils deviennent exposition, spectacle, création participative, édition, ...
Ils réinterrogent mes recherches, se connectent, libèrent, se transforment, créent, vivent.
Ces œuvres - projet sont de véritables espaces-temps d'expérimentation, de création, de recherche, d'apprentissage et d'innovation, espaces
ouverts et participatifs d'utopie pour penser, rencontrer, expérimenter et changer le monde. Je place l’exigence maximale dans leur conception, la plus grande humanité dans leur réalisation, et
la plus belle intention dans le chemin de leur création.
Pour en savoir + : cliquez sur l'image ou le titre du projet
AVEC OU SANS GLACE !
Et vous l'Arctique, vous le voulez
avec ou sans glace ?
"Ce projet aborde la question du nucléaire sous un ensemble d'angles d'observation.
Les regards s'appellent "Projet Waste",
"Voir l'Atome", "le Carnet du Voyage interdit", "Mémoire à l'Infini", "la Floraison des Bambous", "l'Arbre de la Connaissance".
Énergie du paradoxe, à l'heure où les gaz à effets de serre menacent le climat planétaire, le nucléaire apparaît presque providentiel. L'Humanité, par l'ampleur de ses actions sur l'écosystème planétaire se retrouve en situation d'accepter ses responsabilités, elle doit gérer les conséquences des décisions prises dans le passé, prendre des décisions pour l'avenir dans des contextes difficiles. L'énergie nucléaire illustre le paradoxe existentiel de l'Humanité contemporaine.